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- | des | + | * Centrales, les Sciences de la Terre le sont aussi, car elles sont d’abord une science historique. Elles donnent à l’homme la mesure du temps, et permettent de comprendre qu’au cours de ses 4,5 milliards d’années d’histoire, la Terre a survécu à plus d’une catastrophe. Elles forcent l’homme à l’humilité et nous revoient à une histoire aussi complexe que fabuleuse. |
- | + | * Centrales, enfin, car depuis peu, l’humanité a pris conscience que ses activités avaient pris une ampleur telle, que la Terre ne sera plus jamais comme avant. Les changements de composition de l’atmosphère, du cycle de l’eau, la contamination des sols, les dérèglements climatiques et la gestion des déchets issus de nos activités sont désormais le plus impressionnant défi qu’il nous soit donné : apprendre à gérer notre planète unique et léguer aux générations futures un monde vivable. Gérer, c’est prévoir et prévoir, c’est comprendre. | |
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+ | Nul ne doute que nous aurons besoin de spécialistes des Sciences de la Terre dans les décennies qui viennent et la panoplie de métiers existant ou à créer est grande. Le spécialiste des Sciences de la Terre n’est ni un mathématicien, ni un physicien, ni un chimiste, ni un biologiste. Il est les quatre à la fois car la diversité des processus naturels nécessite une approche scientifique complète : savoir observer, savoir calculer, construire des modèles basés sur les lois physiques et chimiques pour pouvoir prévoir et expertiser. Tel est le quotidien des enseignants-chercheurs de l’UFR des Sciences de la Terre, de l’Environnement et des Planètes. Tel est le quotidien des étudiants, qu’ils aient choisi la voie professionnelle ou fondamentale, qui nous ont fait confiance. | ||
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Version actuelle en date du 2 décembre 2008 à 12:57
Les Sciences de la Terre sont partout. En ce début de siècle tourné vers la mondialisation des échanges, les Sciences de la Terre sont devenues centrales.
- Centrales, car les Sciences de la Terre sont globales par construction. Il n’est plus envisageable de vouloir comprendre la machinerie terrestre en se bornant à l’étude d’une simple région. La théorie de la Tectonique des Plaques, dont notre UFR a la fierté de dire qu’elle a été la première en France à l’enseigner, a véritablement unifié les Sciences de la Terre et fourni des explications à ces phénomènes dévastateurs que sont le volcanisme et les tremblements de terre et permis d’expliquer l’existence des montagnes et des océans. Si la Tectonique des Plaques est admise par tous aujourd’hui, la prévision des risques naturels reste un enjeu majeur des Sciences de la Terre qui bénéficie chaque jour de nouveaux moyens d’observation satellitaires et de modèles de plus en plus précis.
- Centrales, les Sciences de la Terre le sont aussi, car elles sont d’abord une science historique. Elles donnent à l’homme la mesure du temps, et permettent de comprendre qu’au cours de ses 4,5 milliards d’années d’histoire, la Terre a survécu à plus d’une catastrophe. Elles forcent l’homme à l’humilité et nous revoient à une histoire aussi complexe que fabuleuse.
- Centrales, enfin, car depuis peu, l’humanité a pris conscience que ses activités avaient pris une ampleur telle, que la Terre ne sera plus jamais comme avant. Les changements de composition de l’atmosphère, du cycle de l’eau, la contamination des sols, les dérèglements climatiques et la gestion des déchets issus de nos activités sont désormais le plus impressionnant défi qu’il nous soit donné : apprendre à gérer notre planète unique et léguer aux générations futures un monde vivable. Gérer, c’est prévoir et prévoir, c’est comprendre.
Nul ne doute que nous aurons besoin de spécialistes des Sciences de la Terre dans les décennies qui viennent et la panoplie de métiers existant ou à créer est grande. Le spécialiste des Sciences de la Terre n’est ni un mathématicien, ni un physicien, ni un chimiste, ni un biologiste. Il est les quatre à la fois car la diversité des processus naturels nécessite une approche scientifique complète : savoir observer, savoir calculer, construire des modèles basés sur les lois physiques et chimiques pour pouvoir prévoir et expertiser. Tel est le quotidien des enseignants-chercheurs de l’UFR des Sciences de la Terre, de l’Environnement et des Planètes. Tel est le quotidien des étudiants, qu’ils aient choisi la voie professionnelle ou fondamentale, qui nous ont fait confiance.